Val-et-Châtillon

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Les Amis d’Alfred RENAUDIN

La période orientaliste d’Alfred Renaudin

Publié le mercredi 25 mars 2020

Pour le grand public, Alfred Renaudin est le peintre de la ruralité et des villages de sa chère Lorraine. Mais il ne limite pas sa prédilection artistique aux paysages régionaux. A partir des années 1890, quittant la faïencerie de Lunéville et optant définitivement pour la peinture, il entreprend de nombreux voyages en France comme à l’étranger (Hollande, Italie, Ecosse, …) où il découvre d’autres et nouveaux horizons, cultures, couleurs et lumières qui enrichissent sa palette.


Une œuvre orientaliste d’Alfred Renaudin : vue d’El Kantara en Algérie (1892)

 

Ses premières pérégrinations le mènent en Algérie en 1892 qu’il parcourt avec le baron Jean de Klopstein. Il a à peine 25 ans. Son carnet de voyage conservé dans les archives familiales apporte un témoignage exceptionnel sur ce qu’il a ressenti et vécu au cours de ce périple inédit sur une période de plusieurs mois. Dans les Aurès, à l’oasis d’El Kantara, Renaudin note : « le village arabe était construit le long d’une petite rivière qui coulait sur les rochers, les maisons étaient bâties avec des briques […] de terre séchée au soleil […] c’était enfin le paysage de l’Algérie tel que je désirais le voir, avec un soleil très brillant et un ciel toujours bleu ». Il décrit également autant de scènes de la vie quotidienne parfois amusantes telles que la première dégustation du couscous « fortement assaisonné de poivre » et « détestable », ou bien la rencontre des « indigènes » et des « maisons de femmes » qu’il se contentait uniquement de regarder !

Après une étape antiboise en 1894, il retourne en 1895 en Algérie puis en Tunisie. Son passage au Caire en Egypte lui permet de dépeindre les bords du Nil par le biais de la technique de l’aquarelle. Il s’inscrit ainsi bien dans l’air du temps qui offrait la possibilité aux artistes, à travers ce mouvement de l’orientalisme, de marquer son intérêt et sa curiosité pour les pays du Couchant (le Maghreb) ou du Levant (le Proche et Moyen-Orient). Ces œuvres sont aujourd’hui très difficiles à trouver car elles correspondent à une courte période de sa carrière. C’est ainsi par exemple qu’apparaît dans une vente publique parisienne en 1989 une huile sur toile représentant le Mur des Lamentations, copie d’une photographie ou réelle présence in situ ?

Olivier Béna

Le jeune Alfred Renaudin (à droite) en costume traditionnel arabe :



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