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Cérémonie commémorative du 11 novembre

Publié le samedi 12 novembre 2022

Ce vendredi 11 novembre 2022, nous nous sommes réunis autour du monument aux morts de notre commune afin de rendre hommage aux soldats morts pour la France, et à tous les Hommes qui ont participé au combat pour rendre la liberté à notre Nation. Nous avons commémoré, ensemble ce 11 novembre 1918, jour de l’Armistice : étaient présent : des membres du conseil municipal de notre commune, des membres du Souvenir Français du canton de Cirey (notamment le président de l’association, Jean Noël JOLÉ), les Anciens Combattants, les portes drapeau, les forces de l’ordre, les pompiers du centre de secours et d’incendie de Cirey-sur-Vezouze, des élus d’autres communes, et des riverains. Le message ci-dessous a été lu par monsieur le Maire, Thierry CULMET, puis les noms des soldats morts pour la France présents sur notre monument aux morts ont été cités, tous sans exception. Une minute de silence a ensuite été faite pour honorer ces Hommes qui ont laissés leur vie pour libérer notre pays. 

Un pot de l’amitié, offert par la commune, a été organisé à la salle des fêtes.

 Nous tenons à remercier chaleureusement, tous ceux qui étaient présents à cette cérémonie! 

 

 

MESSAGE A l’occasion du 11 novembre 2022 Journée nationale de commémoration de la Victoire et de la Paix Hommage à tous les « Morts pour la France 

de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Madame Patricia Mirallès, secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire

 

La nouvelle de la Victoire se répand à la volée dans tout le pays, de clocher en clocher.

L’écho du clairon vient d’annoncer la fin d’un conflit qui a éprouvé le monde et décimé les Hommes. La fureur du canon s’est enfin tue, couverte par un immense éclat de joie.

11 novembre 1918, il est 11 heures : c’est l’Armistice.

Pour des millions de soldats venus du monde entier, c’est enfin la fin de quatre terribles années de combat. Le soulagement est immense.

La guerre est finie, mais pour les survivants commence un funeste décompte, celui d’un million quatre cent mille soldats français tombés au champ d’honneur, de quatre millions de nos militaires, blessés ou mutilés, ces braves aux « gueules cassées » qui plonge la Nation entière dans l’effroi et l’émotion.

Le traumatisme est mondial. En tout, ce sont près de 10 millions de soldats qui ont été tués, 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. Les morts sont presque aussi nombreux parmi les civils.

Ceux qui sont revenus des combats racontent la puanteur des tranchées et le fracas des obus. Ils expliquent la peur avant les charges, le courage qu’il faut pour sortir des abris et donner l’assaut aux lignes ennemies sous la mitraille. Ils disent l’horreur de leurs frères d’armes qui tombent à leurs côtés.

Souvenons-nous de leur bravoure et de leur sacrifice. Commémorons ces soldats ces soldats dont les noms doivent rester graver dans nos mémoires comme ils le sont sur nos monuments aux morts, dans les villes et les villages de France, dans l’Hexagone comme dans les Outre-Mer.

Souvenons-nous des soldats venus d’Afrique, du Pacifique, des Amériques et d’Asie, de ces soldats alliés venus verser leur sang pour la France, et défendre avec nous la liberté sur une terre qu’ils ne connaissaient pourtant pas.

Le sacrifice de nos Poilus nous oblige, il nous rappelle que la Paix a un prix, et que nous devons être désormais unis avec ceux qui étaient hier nos adversaires, car « ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir », écrivait Anatole France.

Ce souvenir, ce sont les jeunes générations qui doivent désormais s’en emparer, pour venir raviver la flamme de la mémoire de ceux qui sont morts pour la France, pour notre liberté. C’est la reconnaissance que la Nation doit à ses combattants, à ceux qui sont tombés et à ceux qui ont survécus.

Aux combattants d’hier et à ceux d’aujourd’hui, comme à leurs familles et ayants droit, la Nation doit continuer d’assurer réparation, reconnaissance et droit, comme l’a voulu le Président de la République.

Cette année nous honorons deux soldats morts pour la France au Mali : le Maréchal des logis chef Adrien Quélin et le brigadier-chef Alexandre Martin. Honorons leur sacrifice et celui de tous les soldats qui ont versé leur sang pour la France.

Le monde était convaincu en 1918 que la Première Guerre Mondiale devait être la « Der des der », la dernière des dernières. Nous savons ce qu’il advint de cet espoir et aujourd’hui, en ce 11 novembre 2022, alors que la guerre est de retour sur notre continent, n’oublions pas le combat des Poilus pour la Paix et le sacrifice de nos soldats morts pour la France.

Vive la République !

Et vive la France !



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