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Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoires des victimes civiles et militaires de guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie

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Publié le mercredi 19 mars 2025

Message de Patricia Miralles

Ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens Combattants

Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc

19 mars 2025

 

Le 19 mars 1962, à midi, les armes se sont tues. Dans le fracas du siècle, une voix nouvelle s’élevait, celle d’un cessez-le-feu scellé par les accords d’Évian, mettant un terme à huit longues années d’un conflit qui n’avait pas encore dit son vrai nom.

Même si la paix retardait son avènement, le 19 mars aurait dû marquer l’aube d’un répit. Ce que la fin du feu avait de provisoire appelait un avenir, qui se dégageait doucement, non sans douleurs, non sans craintes, mais un avenir qui pouvait être à nouveau imaginé, peut-être même désiré.

Pour beaucoup, le 19 mars fut pourtant le début d’un autre exil, d’une autre souffrance, de nouveaux drames. Car si le temps de la guerre prenait fin officiellement, celui de la violence et des blessures continuait à bas bruit, dans un silence qui en redoublait la douleur.

Pour les combattants du contingent, jeunes hommes envoyés se battre dans une guerre dont la nature et le sens divisaient douloureusement la métropole, ce fut pour certains, pas tous, l’heure du retour. Le retour dans leurs familles, qu’ils leur tardaient de revoir. L’espérance de reprendre leur vie là où ils l’avaient laissée, même si rien ne sera plus comme avant.

Mais c’est aussi le début d’un combat silencieux : celui de la reconnaissance de ce qu’ils avaient enduré. Eux qui n’avaient pas tous choisi cette guerre mais qui en avaient connu l’âpreté dans les djebels, dans la chaleur ou le froid des nuits d’insomnies, dans le silence des montagnes ou la cacophonie des villes, eux qui portèrent longtemps le poids du non-dit.

Ils durent lutter, plus tard, pour que leurs droits soient reconnus, pour que leur expérience soit comprise, pour que leur engagement ne soit pas relégué aux marges de l’histoire.

Nous ne récusons plus aujourd’hui le malaise et les difficultés qu’ont connus les appelés au moment de rentrer. Ils retrouvaient un pays qui, par le sang ou le sol, était depuis toujours le leur, mais que pourtant ils ne reconnaissaient plus à l’identique, tel qu’ils l’avaient laissé, lorsqu’ils étaient partis se battre à sa demande.

Cette journée d’hommage, ils ont dû la demander, la revendiquer, la conquérir. Pour que dans une date s’incarne enfin le juste hommage de la Nation à cette génération qui a laissé une partie de sa jeunesse dans la poussière millénaire du sol algérien.

Mais le 19 mars fut aussi, pour d’autres, un jour d’abandon. Aux Harkis, soldats fidèles à la France, il n’offrit ni paix ni consolation. Nombre d’entre eux, livrés à leur sort, périrent dans l’indifférence d’un monde qui détournait le regard. Ceux qui purent fuir trouvèrent refuge sur une terre qu’ils avaient servie, mais qui, trop longtemps, les relégua à la lisière de la société, dans une indifférence plus douloureuse que les barbelés des camps.

Pour les pieds noirs, ce jour hâta l’arrachement. L’exode devint le dernier chapitre d’une histoire commencée en France et poursuivie sur l’autre rive de la Méditerranée, sur cette terre où les collines rousses se reposent à l’ombre des oliviers centenaires. Cette terre où l’histoire a déposé ses splendeurs et ses tragédies. Ils se préparèrent à quitter ces paysages aimés, et dans leurs yeux brillaient déjà le reflet des ports surpeuplés et des traversées amères vers l’inconnu. L’Algérie, ce pays qui avait été le leur, ne serait plus jamais leur foyer.

Et puis, il y a les autres, les innombrables autres. Les anonymes pris dans la tourmente, les civils fauchés par la violence, les familles déchirées par les engagements contraires, les silences lancinants de tous les disparus, dont l’absence était si douloureusement présente. À tous ceux-là, à toutes ces vies brisées, à toutes ces existences amputées, nous devons mémoire.

Si pendant longtemps, il y a eu des pages blanches dans notre histoire collective, des blancs qui pour beaucoup étaient recouverts du voile noir et lourd de la souffrance, aujourd’hui la France se souvient.

Elle se souvient de ses fils envoyés dans les maquis algériens, de ceux qui sont tombés sans retour, de ceux qui en sont revenus marqués à jamais. Elle se souvient de ces Français d’Algérie arrachés à leurs racines, de ces Harkis abandonnés en dépit de l’immensité des sacrifices, de ces victimes civiles emportées par le souffle d’une bombe, le sifflement d’une balle ou l’ombre des disparitions.

 

Se souvenir, ce n’est pas seulement commémorer. C’est reconnaître toutes les douleurs, mais aussi toutes les grandeurs, sans en taire aucune. C’est faire justice à ceux qui ont été oubliés. C’est honorer les sacrifices consentis. C’est porter un regard lucide sur le passé, non pour l’alourdir de nos jugements, mais pour en tirer des leçons utiles à notre temps et nous grandir dans le courage de la vérité.

La mémoire n’est pas un fardeau, mais une lumière. Une lumière qui éclaire les générations présentes et à venir, pour que l’Histoire ne se répète pas, pour que la souffrance d’hier ne nourrisse pas les fractures d’aujourd’hui, pour que les sacrifices consentis nourrissent aussi un sentiment d’appartenance, sans lequel il n’y a pas de socle pour que s’épanouisse la démocratie.

Vive la République !

Vive la France !


Visite du musée du textile du Ventron par le Clas local

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Publié le mardi 18 mars 2025

Les enfants du Clas (Contrat local d’aide à la scolarité) de Val-et-Châtillon, ont visité le Musée du textile du Ventron. Ils ont vu la présentation d’une machine à vapeur animée de 30 CV ainsi que la chaufferie.

Une succession de machines a permis de suivre le cheminement et la transformation du coton, de la balle au fil.

L’évolution des métiers à tisser leur a montré comment à partir du fil, on peut fabriquer toutes sortes de tissus. La visite s’est terminée par l’atelier tissage, où les enfants, pendant une heure, ont pu s’exercer sur des petits métiers à tisser. À la fin de la visite, ils ont reçu leur diplôme de tissage.

Les accompagnateurs ont félicité les enfants, pour leur comportement et l’intérêt qu’ils ont manifesté tout au long de cette belle journée.

 

Les enfants ont appris à se servir d’un métier à tisser.

 


Passage du Médiabus

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Publié le jeudi 13 mars 2025

Mesdames, Messieurs,

Le Médiabus passera ce jeudi 13 mars de 14h à 15h devant la cabane à livres située à sur le parking à côté de la mairie.


La Maison pour tous compte une soixantaine d’adhérents

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Publié le lundi 10 mars 2025

La 16e assemblée générale de la Maison pour tous s’est tenue dans la salle des fêtes. Trente-sept personnes ont participé à la réunion sur une soixantaine d’adhérents.

En 2024, la MPT a organisé huit manifestations dont certaines en collaboration avec la mairie et d’autres associations. Pour 2025, le même nombre de manifestations est prévu.

L’activité « jeux de l’amitié » compte 26 membres qui se réunissent les mercredis après-midi dans la salle des fêtes pour jouer à des jeux de société.

Le tarif d’adhésion est maintenu pour 8 euros par an.


Les Amis d’Alfred Renaudin dévoilent les projets pour 2025

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Publié le lundi 10 mars 2025

L’assemblée générale des « Amis d’Alfred Renaudin » a permis de faire le bilan de l’année écoulée et de dévoiler un programme 2025 riche en événements culturels. Conférences, ateliers et sorties rythmeront la vie de l’association, qui continue de fonctionner grâce aux dons de ses membres.

L’association « Les Amis d’Alfred Renaudin » comptait 90 membres en 2024.

Au programme 2025

Le président, Olivier Bena, a présenté le programme de l’année 2025.

Le 18 janvier, Lylian Etienne, doctorant en histoire contemporaine, a proposé une conférence sur


 

«  Les arts décoratifs féminins à Nancy – 1890-1914 ».

Le 5 avril, Catherine Bourdieu, maîtresse de conférences en histoire de l’art, évoquera la vie et l’œuvre de Jules Bastien-Lepage (1848-1884).

En lien avec la Maison de la Forêt, Régine Lehner, potière, animera, le 12 avril, un atelier autour du thème « Poteries printanières », pour les plus jeunes. Françoise Etienne initiera, elle, un public adulte au cyanotype, un procédé photographique monochrome négatif ancien, le 24 mai.

La sortie annuelle « Sur les traces d’Alfred Renaudin » conduira les participants à Commercy le 28 juin, pour une visite du château Stanislas, du Musée de la céramique et de l’ivoire, ainsi que de l’exposition consacrée à Adrien Recouvreur.

Le 6 octobre, Thierry Marié, artiste et professeur d’aquarelle, montrera, dans une conférence, la relation entre l’artiste et l’arbre.

D’autres événements viendront ponctuer le fil des activités au gré des demandes.

Des dons

Les dons à l’association, reconnue d’utilité générale, permettent l’établissement d’un reçu fiscal.

La municipalité propose la salle des fêtes gratuitement et y a installé des rideaux optimisant la projection de diaporamas lors de conférences. L’association ne sollicite pas de subventions communales, préférant les dons libres.

Le bureau

Marie-Pierre Charolet est élue vérificatrice aux comptes titulaires en remplacement de Roger Cornibé, secondée par Françoise Etienne. Le conseil d’administration se compose comme suit : Olivier Bena président, Henri Hard vice-président, Josiane Tallotte secrétaire, Josiane Ehrlé trésorière ; Jean-Luc Michel et Régis Chomel, membres. Elisabeth Thomas, petite-fille de l’artiste-peintre, est présidente d’honneur.

La cotisation reste fixée à 10 €. Contact : 07 82 56 88 47.

 

Conférences, ateliers et sortie à Commercy au menu de l’année 2025.

 

 


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