Val-et-Châtillon

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Une rare toile de René Veillon vendue aux enchères

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Publié le mercredi 10 décembre 2025

Auteur : Olivier BENA

Une rare toile de René Veillon
a été adjugée à 120 € à Paris-Drouot.

Même si les pages d’histoire locale ont retenu que René Veillon a été le plus jeune maire de Val-et-Châtillon et maître d’œuvre de la Société cotonnière lorraine au tournant du XXe siècle, il ne faut oublier qu’il était également un artiste-peintre talentueux à la carrière contrariée.

Son père Alphonse s’est accompli dans son métier de photographe professionnel à Alençon, tout en rêvant d’être peintre. René s’est quant à lui révélé être un très bon peintre amateur. Plutôt poète, il n’a peut-être pas su opposer assez de tempérament pour défendre sa réelle valeur contre l’influence de son demi-frère, Mary Renard, grand artiste peintre normand, ou les aspirations bourgeoises de son épouse Julia.

Début décembre dernier, la maison de ventes parisienne Redondy et Chamla a proposé aux enchérisseurs une belle vacation d’art en tout genre. Parmi les lots se trouvait une œuvre de René Veillon. Cela n’était pas arrivé depuis 7 ans avec la toile non vendue à Bayeux représentant une ferme aux alentours de Saint-Céneri. Signée et datée 1882 en bas à gauche, celle-ci offre un paysage de forêt difficilement localisable. L’année d’exécution peut tout de même permettre de la situer dans sa région natale car Veillon n’a alors que 18 ans ! Malgré quelques accidents et son format 32 X 22 cm, l’huile sur toile a été adjugée à 120 €.

Dès 1883, il expose aux salons de Caen et participe plusieurs fois au Salon des artistes français entre 1886 et 1888. Avec Bord de Sarthe à Saint-Céneri-le-Gérei, sa carrière artistique abandonnée à contrecœur est récompensée par le prix Brizard décerné par l’Institut de France. La toile sera immédiatement acquise par la ville d’Alençon au profit du Musée des Beaux-Arts.

 

René Veillon

En 1888, aux Ets Bechmann, les travaux des ateliers de teinturerie et d’apprêts en vue de l’activité velours prennent fin. La responsabilité de la nouvelle unité est confiée à ce jeune homme inconnu en Lorraine. Il pose définitivement ses valises dans sa commune d’adoption. En 1893, la fabrication du velours devient le fleuron de l’industrie locale. Il épouse à Petitmont Julia Clouet, élevée avec sa cousine Marie-Marguerite, qui deviendra Mme Alfred Renaudin.

Sans descendance, les Veillon s’implique pour les enfants des ouvriers des usines à travers le patronage. Jusqu’à son décès en 1920. René demeure un artiste- peintre fidèle à sa passion, notamment lors de sa captivité à Rastatt qu’il dépeindra en véritable témoin de son temps.

La commune possède une œuvre en mauvais état de conservation offerte par une chineuse, davantage intéressée par le cadre que par la peinture !

Olivier BENA


Une vue de Badonviller d’Alfred Renaudin vendue aux enchères

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Publié le mercredi 10 décembre 2025

Auteur : Olivier BENA

L’ambiance de la toile apporte un cachet digne du célèbre Angélus de Millet.

Alors que l’automne tirera bientôt sa révérence pour laisser place à l’hiver, une vue automnale et vespérale de Badonviller peinte par Renaudin a été vendue récemment aux enchères à Paris par la maison Million et Associés SAS. La vacation « Petites œuvres de Grands Maîtres » proposait aux enchérisseurs plus de 390 lots issus de la 2ème moitié du XIXe siècle et du XXe siècle.

D’un format 56 X 77 cm, signée et datée 1925 en bas à droite, l’huile sur toile n’est pas la première découverte par l’association « Les Amis d’Alfred Renaudin » représentant la localité. En 2013, entre autres, une vue plus printanière a été vendue 1 200 € à Antibes.

Cette dernière, dans une atmosphère de soir d’octobre, place le spectateur sur un chemin aux abords de la commune où un personnage semble rentrer chez lui. Les champs et les arbres bien encore en feuilles couvrent une large part de la composition. Dans le fond, dans un ciel qui annonce le crépuscule, se dresse un plan de Badonviller avec, au centre de la toile, l’église Saint-Martin et son clocher caractéristique.

L’année 1925 marque exactement la date de reconstruction de la ville et de l’église, victimes des affres de la Grande Guerre. Classée aux Monuments Historiques, l’édifice religieux a fêté solennellement son centenaire en mai dernier. Le châssis porte une ancienne étiquette d’exposition manuscrite. Parmi la galerie de personnages célèbres, Badonviller compte de nombreux artistes dont Jean-Baptiste Claudot (1733-1805), passionnant paysagiste du 18e siècle et très prisé des collectionneurs.

Estimé entre 1 000 et 1 500 €, la commissaire-priseuse a conclu l’adjudication à 1 500 €.

Olivier Bena


Ouverture du city stade

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Publié le mardi 09 décembre 2025

Mesdames, Messieurs,

Nous avons le plaisir de vous annoncer l’ouverture du city stade ! Le gazon synthétique sera posé au printemps. 

Vous pouvez néanmoins, d’ores et déjà, venir profiter des activités offertes par ce nouveau terrain multisports: football, basketball etc. 

Nous comptons sur vous pour venir passer de bons moments, en famille, entre amis, tout en respectant l’endroit qui est mis à votre disposition.

Nous vous prions de respecter l’horaire de fermeture du city stade fixé à 19 heures 00. 


Le village décoré pour Noël

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Publié le mardi 09 décembre 2025

Cette année, les conseillers municipaux voulaient mettre en valeur le square du Beau Soleil et la place de la salle des fêtes pour les fêtes de fin d’année.

Lionel Frappart, conseiller municipal, a débordé d’imagination pour concrétiser ce projet. Conseillers municipaux, bénévoles et services techniques se sont mobilisés pour fabriquer les chalets avec des palettes. Un appel au don de peluches a été fait avec succès. Ces dernières ont été triées avec minutie par thèmes. Toutes les pièces étant réunies pour décorer les deux massifs, il a fallu une journée pour poser les chalets, les peluches et les guirlandes lumineuses permettant de finaliser le projet. Toutes ces décorations de Noël ont été réalisées avec des matériaux de récupération.

 

L’un des deux endroits décorés par les bénévoles.


Des feuilles bloquent l’écoulement de la cascade

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Publié le lundi 08 décembre 2025

La cascade, située dans le parc communal, avait du mal à couler. Après constat par les services techniques, il s’est avéré que l’ancien canal des Cotonnières, qui alimente cette cascade, était en charge et se déversait par un trop plein situé à 200 m en amont de l’ouvrage.

L’écoulement de la cascade, régulé par une vanne, était bouché par les feuilles.

Les agents techniques ont donc enlevé une partie des feuilles manuellement. Ils ont ensuite réglé la vanne afin de permettre à ces dernières de s’évacuer en contrebas dans le ruisseau Le Val, et ainsi nettoyer le canal de toutes les feuilles qui flottaient.

Après nettoyage complet, la vanne a été remise dans sa position initiale afin de réguler la hauteur d’eau du canal.

Les agents techniques ont réglé la situation.


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