Val-et-Châtillon

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C’est le nombre de convives qui se sont retrouvés au dîner organisé par la Maison Pour Tous à la salle communale le 15 août. Elles ont apprécié un bon repas entrecoupé de série de danses. Ils ont pu également profiter du feu d’artifice offert par la commune. La soirée s’est passée dans la bonne humeur pour le plus grand plaisir des organisateurs.

Kylian, Thibaud, Valentin et Zack, accompagnés par Franck et Frédéric, les 2 agents techniques de la commune.
 

Comme chaque année, la commune a mis en place un chantier argent de poche en partenariat avec la Communauté de communes de Vezouze en Piémont (CCVP). Quatre jeunes du village ont participé à ces 3 demi-journées, Kylian Franot, Thibaud Amblard, Valentin Caspar et Zack Mathieu. Le groupe a été encadré par Marie-Thérèse Gérard, Delphine Amblard, Lionel Frappart, Jean-Luc Besnard, Jean-Michel Kemper, conseillers municipaux, Franck Iber et Frédéric Marchal, agents techniques.

Nos artistes en herbe ont peint une fresque sur le mur qui borde les gradins de l’esplanade. Le thème du sport a été retenu en lien avec l’installation prochaine d’un city stade sur le parvis de l’esplanade.

Au cours de la dernière matinée, Kylian et Valentin ont rénové une ancienne charrette à bois offerte par un mécène.

Afin de poursuivre les échanges entre les élus, le personnel communal et les jeunes, un repas en commun a été offert par la municipalité.

• Galerie photos : https://val-et-chatillon.com/photos/index.php?/category/234

Pour faire suite aux diverses nuisances et dégradations nocturnes constatées dans le village qui malheureusement perdurent, le maire a décidé, en concertation avec les conseillers municipaux, de suspendre l’extinction nocturne de l’éclairage public jusqu’à nouvel ordre.

Grâce aux nouveaux dispositifs LED, l’éclairage restera allumé toute la nuit, avec un abaissement de puissance de 50 % entre 23 h et 5 h du matin.

Chaque année, le 15 août, Alfred Renaudin offrait un petit paysage peint sur panneau à Mme Albert Malgras, qui l’avait aidé à ses débuts. Il choisissait parmi ses grands formats présentés à Paris, notamment au Salon des Artistes Français, ayant reçu un accueil favorable ou bien une récompense, pour les reproduire en petit format de même type et les offrir à Mme Malgras ou à ses amis.

Née Corinne de Mirbeck en 1842 en Uruguay, et arrière-petite-fille de Nicolas de Mirbeck (1738-1795), peintre du roi Stanislas, elle avait épousé en 1868 à Saint-Maurice-aux-Forges, Albert Malgras (1839-1915), magistrat à Lunéville.

Alfred Renaudin a été le professeur de peinture de leur fille Andrée (1869-1943), devenue par son mariage baronne Maurice de Saint-André. Leur neveu, Léon Malgras (1875-1966), sous le pseudonyme de René d’Avril, était poète et critique d’art et écrivit le 29 mai 1945, quelques mois après le décès du maître : « Que de fois n’ai-je pas admiré soit dans son atelier, soit aux expositions, ce que son pinceau exact mais jamais froid, traduisait d’amour de nos campagnes lorraines, lesquelles ne donnent pas volontiers leur cœur, mais le réservent presque tout entier à leur fils. ».

Très prisés par les collectionneurs, ces petits formats ont été inventoriés dans le catalogue de l’exposition de 1987 au château de Lunéville : la Vaise (1907), paysage lorrain (1909), la Porte de France à Vaucouleurs (1910), Sepvigny-sur-Meuse (1911), Pagny-la-Blanche-Côte (1912), Maixe (1914), Gerbéviller (1915), Montmartre, le dernier moulin (1916), Fontannes (1918), la Porte Chaussée à Verdun (1919), Vaucouleurs (1920). Une légère trace de l’artiste-peintre avec la date permet de ce reconnaître ce lot d’œuvres n’ayant sans doute pas encore livré tous ses secrets !

Renaudin remerciait souvent par des toiles les personnes qui l’avaient aidé ou accueilli.

Olivier BENA