Val-et-Châtillon

Accueil Contact Liens Recherche

Nouvelles

 

 

 

Une toile d’Alfred Renaudin représentant Blénod-lès-Toul vendue 3 500 €

Publié le lundi 11 octobre 2021


Blénod-lès-Toul a beaucoup inspiré Alfred Renaudin

A l’occasion de la dernière vente aux enchères chez Nabécor à Nancy, Me Pierre Perrin a proposé une belle vente de tableaux, bijoux et objets d’art. Parmi près de 500 lots figurait une toile d’Alfred Renaudin représentant Blénod-lès-Toul. Datée de 1938 et signée en bas à droite, l’huile sur toile de format classique représente la rue Alfred Sinique, également appelée la Torte Rue. La mise à prix comprise entre 1 500 et 2 000 € a atteint le montant final de 3 500 € au coup de marteau.

La description de l’œuvre laisse apparaître tous les thèmes de prédilection du « chantre de la ruralité » allant des granges lorraines, aux brouettes en passant par les poules picorant sans oublier le mouton suivant une paysanne au milieu de la rue en terre battue, tous deux observés par des riverains devant leur porte. Dans le fond de la composition se dévoile l’église Saint-Médard, classée aux monuments historiques depuis 1862, dans laquelle repose le tombeau d’Hugues des Hazards, évêque de Toul de 1506 à 1517 et natif de la localité.

L’association pour la Sauvegarde du Patrimoine Architectural et Culturel de Blénod-lès-Toul, en lien avec « Les Amis d’Alfred Renaudin », a recensé plusieurs œuvres du maître représentant la commune et réalisées à la même période : une vue du village et la plaine croquée depuis le haut du chemin des Moutons, une autre partie de la Torte Rue, la place de la mairie avec la maison d’Alix Friry, la petite ruelle des Loges appartenant au Musée Michel-Hachet de Toul ou encore la ruelle de la Poterne située dans le même quartier. En 1939, une matinée d’été à Blénod a été envoyée à l’exposition du Salon de la Société des Artistes Français à Paris.

En 2012, à l’occasion de la première sortie « Sur les traces d’Alfred Renaudin », ses « amis » se sont rendus au Musée de Toul et à Blénod pour y découvrir les Loges. Ces bâtiments, constituant un patrimoine rural exceptionnel, étaient prévus à l’origine pour le stockage des récoltes et du vin, mais ont été habités à partir de la Révolution par des familles pauvres.

Olivier BENA


up Haut de page