Val-et-Châtillon

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Les reliques des saints en conférence

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Publié le mardi 09 août 2022

Annette Laumon a séduit le public à travers de nombreux fioretti

 

Au cours de la 3ème rencontre d’ « Un été à saint-Laurent », une vingtaine de personnes est venue écouter la conférence sur les reliques des saints présentée par Annette Laumon, ancienne conservatrice départementale et responsable de la commission d’art sacré diocésaine.

A l’aide d’un diaporama richement illustré, l’intervenante a évoqué l’histoire du culte des reliques marqué au départ par celui des martyrs de Rome. Tantôt décrié, tantôt prolifique au cours des siècles, le dernier sursaut intervient au 19ème siècle au moment où il convient de doter les églises en reliques, dont la plupart a été détruite au cours de la Révolution Française.

A partir de très nombreux fioretti, Annette Laumon a passé en revue les différents types de reliques en s’appuyant souvent sur des exemples présents en Lorraine. Elle a également souligné les différentes incohérences menant ainsi à la vénération dans le monde de 12 têtes de St Jean-Baptiste ! Tout récemment, une utilisation des reliques s’est opérée au cours de la consécration du nouvel autel de la cathédrale de Toul par Mgr Papin où plusieurs reliques, dont une du protomartyr St Etienne, ont été scellées.

Olivier BENA

 


Les apparitions mariales en conférence

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Publié le mardi 09 août 2022


Une grotte N-D. de Lourdes a été érigée en 1876 en remerciements avenue Veillon.

 

Pour la 4ème rencontre d’ « Un été à saint-Laurent » organisée par la paroisse du Bon-Père Fourier des Vosges, c’est l’abbé Didier Jacques, curé in solidum, qui interviendra afin d’évoquer les apparitions mariales. Le thème est tout à fait opportun en cette date du 15 août, fête du village et solennité de l’Assomption de la Vierge Marie.

Bien que la plupart des fidèles ou non associe instinctivement les apparitions mariales à la renommée internationale du sanctuaire de Lourdes, où la Vierge est apparue 18 fois à la jeune sainte Bernadette Soubirous en 1858 et où 70 guérisons « miraculeuses » ont été reconnues depuis par l’Eglise, il existe en France comme dans le monde de nombreux lieux d’apparitions supposées. En 1978, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a publié les « Normes de la Congrégation pour pouvoir juger les apparitions et les révélations alléguées ». « La fille ainée de l’Eglise » détient plusieurs sites comme le Laus dans les Hautes-Alpes, la Salette en Isère ou Pontmain en Mayenne. D’autres manifestations mariales font l’objet d’un culte comme celui de la Médaille Miraculeuse de la chapelle rue du Bac à Paris en 1830, de Pellevoisin dans l’Indre en 1876 ou de L’Île-Bouchard en Indre-et-Loire en 1947. En 2020, deux calèches à chevaux ont parcouru près de 2 000 km traçant le « M » de Marie sur la carte de France en reliant les cinq apparitions du 19ème siècle.

Programme de l’après-midi marial : ouverture de l’église dès 14h, conférence à 15h, chapelet à 16h suivi de la messe à 17h.

Olivier BENA


Alfred Renaudin … et le 15 août

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Publié le mardi 09 août 2022


Ce petit format de Gerbéviller offert à la mairie de Gerbéviller
par feu la princesse Gabrielle d’Arenberg appartient-il à la liste de ces « toiles collectors » ?

 

Chaque année, le 15 août, Alfred Renaudin offrait un petit paysage peint sur panneau à Mme Albert Malgras, qui l’avait aidé à ses débuts. Il choisissait parmi ses grands formats présentés à Paris, notamment au Salon des Artistes Français, ayant reçu un accueil favorable ou bien une récompense, pour les reproduire en petit format de même type et les offrir à Mme Malgras ou à ses amis.

Née Corinne de Mirbeck en 1842 en Uruguay, et arrière-petite-fille de Nicolas de Mirbeck (1738-1795), peintre du Roi Stanislas, elle avait épousé en 1868 à Saint-Maurice-aux-Forges, Albert Malgras (1839-1915), magistrat à Lunéville.

Alfred Renaudin a été le professeur de peinture de leur fille Andrée (1869-1943), devenue par son mariage Mme la baronne Maurice de Saint-André. Leur neveu, Léon Malgras (1875-1966), sous le pseudonyme de René d’Avril, était poète et critique d’art et écrivit le 29 mai 1945, quelques mois après le décès du maître : « Que de fois n’ai-je pas admiré soit dans son atelier, soit aux expositions, ce que son pinceau exact mais jamais froid, traduisait d’amour de nos campagnes lorraines, lesquelles ne donnent pas volontiers leur cœur, mais le réservent presque tout entier à leur fils. ».

Très prisés par les collectionneurs, ces petits formats ont été inventoriés dans le catalogue de l’exposition de 1987 au château de Lunéville : la Vaise (1907), paysage lorrain (1909), la Porte de France à Vaucouleurs (1910), Sepvigny-sur-Meuse (1911), Pagny-la-Blanche-Côte (1912), Maixe (1914), Gerbéviller (1915), Montmartre, le dernier moulin (1916), Fontannes (1918), la Porte Chaussée à Verdun (1919), Vaucouleurs (1920). Une légère trace de l’artiste-peintre avec la date permet de ce reconnaître ce lot d’œuvres n’ayant sans doute pas encore livré tous ses secrets !

 

Olivier BENA


Atelier de marbrage de papier à la Maison de la Forêt

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Publié le mardi 09 août 2022


L’activité a beaucoup plu aux "marbreurs en herbe"

 

A l’initiative de l’association « Les Amis d’Alfred Renaudin », un groupe de 23 enfants répartis en deux sessions ont expérimenté la technique ancestrale du 13ème siècle de marbrage de papier. En Turquie, cet art traditionnel, venu d’Asie mineure sous l’Empire ottoman, porte le nom d’ebru. Dès le début du 17ème siècle, les relieurs ont entrepris de marbrer les tranches ou les gardes de livres. Sous la conduite de la raonnaise Zeynep Uysal, créatrice de papier marbré à la cuve, les marbreurs en herbe ont reproduit les gestes précis pour obtenir des compositions uniques et originales à base de pigments, obtenus à partir de matières naturelles broyées, saupoudrés grâce à un pinceau en crin de cheval sur la cuve. La gomme arabique provenant de la sève de sapin permet le transfert sur la feuille. A l’aide d’un stylet, ils ont laissé voguer leur imagination à la surface de l’eau produisant ainsi un résultat immédiat parfois surprenant lors de l’impression sur la feuille de papier : arabesques, tourbillons et mêmes fleurs et cœurs où s’entremêlent les couleurs.

Olivier BENA

Lien : https://www.atelier-du-papier-marbre.fr/

Galerie photos : http://val-et-chatillon.com/photos/index.php?/category/211


Chantier "argent de poche" Décoration de Noël en bois

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Publié le vendredi 05 août 2022

Coralie Mougin 17 ans, s’est portée volontaire, pour la deuxième année, pour participer au chantier "argent de poche" piloté par la com. Com. de Vezouze en Piémont et proposé par la commune qui soutient cette initiative en faveur des jeunes. Un dispositif qui permet aux jeunes de se rendre utile tout en gagnant de l’argent mais également d’apprendre et découvrir le monde du travail et d’échanger avec les élus et le personnel de la commune.

Ce chantier du mercredi 27 au vendredi 29 juillet 2022, 3 demi-journées de 9h à 13h avec 1h de pause pour le repas pris en commun, a été encadré par Marie-Thérèse Gérard adjointe et Eric Vasseur agent technique. Delphine Etienne conseillère municipale et Rémi Gérard agent technique ont aussi participé à ces ateliers.

Il s’est terminé le vendredi par un moment de convivialité autour d’un repas offert par la commune, en présence du maire, des adjoints, d’une conseillère, des secrétaires et agents techniques.

Deux jeunes bénévoles ont accompagné Coralie pour confectionner des décorations de Noël en bois.

Nous pourrons admirer en fin d’année dans notre village ces décorations de Noël, personnages et animaux en bois, réalisés par Coralie, Guilhem et Théo.

 


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