Les aînés choyés
Publié le lundi 15 décembre 2025
Le maire, les conseillers municipaux et des bénévoles se sont retrouvés le samedi 13 décembre 2025 pour la distribution des colis de fin d’année pour les aînés de 70 ans et plus. Les colis garnis étaient, cette année, conditionnés dans des valises isothermes.
Répartis en équipes, les volontaires sont partis en porte-à-porte afin de remettre directement les colis aux aînés.
Partout, l’accueil a été chaleureux et bienveillant. Les paniers contenaient un ou deux repas complets.
Se sont en tout 84 colis qui ont été distribués.

Des visites de saint Nicolas à domicile, comme autrefois
Publié le lundi 15 décembre 2025
Fin 2025, lors de la programmation des festivités marquant la fin d’année, le conseil municipal a validé l’idée de relancer la Saint-Nicolas à Val-et-Châtillon.
La demande de passage du saint Nicolas avait été distribuée aux habitants de Val-et-Châtillon en novembre. Un rappel a été relayé par l’école aux parents des enfants scolarisés à Cirey.
Pour le plus grand bonheur des jeunes renards et renardes, le grand saint Nicolas a entamé sa tournée de porte-à-porte afin de rencontrer les enfants inscrits sur la liste de sa tournée.
La volonté de la commission Vie et Association était de plutôt favoriser des visites à domicile telles qu’elles étaient organisées autrefois. Renouer avec les traditions, était le mot d’ordre de cette tournée du saint patron des Lorrains, accompagné du fidèle père Fouettard et ses triques en noisetier.
Les jeunes renards et renardes, tous sages bien évidemment ont reçu chacun un sachet avec pain d’épice, chocolat et clémentine.
De nombreux parents ont fait part de leur satisfaction. Une phrase revenait régulièrement : « Cela nous rappelle notre enfance. »
Les traditions perdurent et le rendez-vous avec le patron des écoliers a d’ores et déjà été pris pour l’année prochaine

Le saint patron est allé de maison en maison afin de rencontrer les enfants inscrits sur la liste de sa tournée.
Record mondial d’adjudication pour une œuvre d’Alfred Renaudin
Publié le lundi 15 décembre 2025
La fin d’année 2025 est très active pour les maisons de vente et nombreuses sont les œuvres d’Alfred Renaudin à passer aux enchères. La Maison Alexandre Landre de Nancy a délocalisé sa dernière vacation, « Art Nouveau et Art Déco », à Liverdun. Dans le cadre idyllique du Domaine de la Garenne, au bord de la Moselle, en lien avec la Fondation Nicolas Gridel, plus de 150 lots ont été dispersés avec un franc succès montrant que les artistes lorrains attirent encore les acquéreurs.
Parmi eux se trouvait une œuvre exceptionnelle et unique de Renaudin : une toile au format XXL de 180 x 210 cm provenant d’une collection particulière nancéenne. Il s’agit d’une vue lumineuse d’un "Jardin de Lunéville" aux roses trémières datant de 1893. Souvent qualifié de « peintre des fleurs » dans sa première partie de carrière, Renaudin sublime à nouveau la nature.
Après une bataille acharnée entre enchérisseurs, le commissaire-priseur a conclu la vente au prix de 18 500 €, soit environ 23 500 € avec les frais, situant ainsi l’adjudication dans la fourchette d’estimation de l’expertise.
Avec cette vente, le "record mondial" pour une œuvre du paysagiste lorrain est tombée dépassant celle de New York, le 23 mai 1989, par la maison Sotheby’s. A cette époque, c’était une autre huile sur toile représentant le cité cavalière, "Lunéville", qui avait été adjugée 17 075 €., frais compris.
Aucune information n’a été divulguée concernant l’identité de l’heureux acquéreur mais vues les dimensions de la peinture, il y a de quoi recouvrir un beau mur et se faire plaisir à quelques jours des fêtes.

La toile « Jardin de Lunéville » a été adjugée 18 500 € !
Olivier BENA
Une rare toile de René Veillon vendue aux enchères
Publié le mercredi 10 décembre 2025
Auteur : Olivier BENA
Une rare toile de René Veillon
a été adjugée à 120 € à Paris-Drouot.
Même si les pages d’histoire locale ont retenu que René Veillon a été le plus jeune maire de Val-et-Châtillon et maître d’œuvre de la Société cotonnière lorraine au tournant du XXe siècle, il ne faut oublier qu’il était également un artiste-peintre talentueux à la carrière contrariée.
Son père Alphonse s’est accompli dans son métier de photographe professionnel à Alençon, tout en rêvant d’être peintre. René s’est quant à lui révélé être un très bon peintre amateur. Plutôt poète, il n’a peut-être pas su opposer assez de tempérament pour défendre sa réelle valeur contre l’influence de son demi-frère, Mary Renard, grand artiste peintre normand, ou les aspirations bourgeoises de son épouse Julia.
Début décembre dernier, la maison de ventes parisienne Redondy et Chamla a proposé aux enchérisseurs une belle vacation d’art en tout genre. Parmi les lots se trouvait une œuvre de René Veillon. Cela n’était pas arrivé depuis 7 ans avec la toile non vendue à Bayeux représentant une ferme aux alentours de Saint-Céneri. Signée et datée 1882 en bas à gauche, celle-ci offre un paysage de forêt difficilement localisable. L’année d’exécution peut tout de même permettre de la situer dans sa région natale car Veillon n’a alors que 18 ans ! Malgré quelques accidents et son format 32 X 22 cm, l’huile sur toile a été adjugée à 120 €.
Dès 1883, il expose aux salons de Caen et participe plusieurs fois au Salon des artistes français entre 1886 et 1888. Avec Bord de Sarthe à Saint-Céneri-le-Gérei, sa carrière artistique abandonnée à contrecœur est récompensée par le prix Brizard décerné par l’Institut de France. La toile sera immédiatement acquise par la ville d’Alençon au profit du Musée des Beaux-Arts.
En 1888, aux Ets Bechmann, les travaux des ateliers de teinturerie et d’apprêts en vue de l’activité velours prennent fin. La responsabilité de la nouvelle unité est confiée à ce jeune homme inconnu en Lorraine. Il pose définitivement ses valises dans sa commune d’adoption. En 1893, la fabrication du velours devient le fleuron de l’industrie locale. Il épouse à Petitmont Julia Clouet, élevée avec sa cousine Marie-Marguerite, qui deviendra Mme Alfred Renaudin.
Sans descendance, les Veillon s’implique pour les enfants des ouvriers des usines à travers le patronage. Jusqu’à son décès en 1920. René demeure un artiste- peintre fidèle à sa passion, notamment lors de sa captivité à Rastatt qu’il dépeindra en véritable témoin de son temps.
La commune possède une œuvre en mauvais état de conservation offerte par une chineuse, davantage intéressée par le cadre que par la peinture !
Olivier BENA
Une vue de Badonviller d’Alfred Renaudin vendue aux enchères
Publié le mercredi 10 décembre 2025
Auteur : Olivier BENA
L’ambiance de la toile apporte un cachet digne du célèbre Angélus de Millet.
Alors que l’automne tirera bientôt sa révérence pour laisser place à l’hiver, une vue automnale et vespérale de Badonviller peinte par Renaudin a été vendue récemment aux enchères à Paris par la maison Million et Associés SAS. La vacation « Petites œuvres de Grands Maîtres » proposait aux enchérisseurs plus de 390 lots issus de la 2ème moitié du XIXe siècle et du XXe siècle.
D’un format 56 X 77 cm, signée et datée 1925 en bas à droite, l’huile sur toile n’est pas la première découverte par l’association « Les Amis d’Alfred Renaudin » représentant la localité. En 2013, entre autres, une vue plus printanière a été vendue 1 200 € à Antibes.
Cette dernière, dans une atmosphère de soir d’octobre, place le spectateur sur un chemin aux abords de la commune où un personnage semble rentrer chez lui. Les champs et les arbres bien encore en feuilles couvrent une large part de la composition. Dans le fond, dans un ciel qui annonce le crépuscule, se dresse un plan de Badonviller avec, au centre de la toile, l’église Saint-Martin et son clocher caractéristique.
L’année 1925 marque exactement la date de reconstruction de la ville et de l’église, victimes des affres de la Grande Guerre. Classée aux Monuments Historiques, l’édifice religieux a fêté solennellement son centenaire en mai dernier. Le châssis porte une ancienne étiquette d’exposition manuscrite. Parmi la galerie de personnages célèbres, Badonviller compte de nombreux artistes dont Jean-Baptiste Claudot (1733-1805), passionnant paysagiste du 18e siècle et très prisé des collectionneurs.
Estimé entre 1 000 et 1 500 €, la commissaire-priseuse a conclu l’adjudication à 1 500 €.
Olivier Bena
