Val-et-Châtillon

Sensibiliser les enfants au respect de l’environnement
était l’objectif de la 1ère séance.

Comme chaque année, la rentrée du catéchisme de la paroisse du Bon-Père Fourier des Vosges a démarré par un temps commun avec tous les enfants pour évoquer la Création.

Du 1^er septembre au 4 octobre, fête de saint François d’Assise, saint patron de l’écologie, l’Eglise universelle porte un regard particulier sur la nature et sa préservation.

Après un quiz sur l’environnement, les enfants ont joué à un jeu de l’oie où étaient mis en valeur divers écogestes et comportements positifs à mettre en œuvre au quotidien face à la pollution et à la surconsommation.

Le thème 2024 « espérer et agir » invite chacun à prendre conscience du danger qui le guette vis-à-vis du dérèglement climatique et de la situation alarmante dans laquelle est plongée la biodiversité. Après la lecture du récit de la Création en six jours dans la Genèse, ils ont réalisé un dé où chaque face représente une de ces étapes.

Le temps de prière a mis une nouvelle fois les participants dans les pas de st François avec son cantique pour les créatures. Un rapide passage dans le parc communal a permis de contempler la beauté de la nature.

La paroisse remercie la municipalité pour la mise à disposition gratuite d’une salle de la mairie. Les inscriptions sont toujours possibles auprès du coordinateur paroissial, Pascal Marchal, au 09 66 86 65 11.

Olivier BENA

A l’invitation de l’EAP de la paroisse du Bon-Père Fourier des Vosges, Francis Martin, référent écologie intégrale du diocèse de Nancy-Toul, est venu présenter dans une rencontre-conférence le message de l’encyclique Laudato Si’ du pape François à l’occasion du « Temps pour la Création ». Quel plus bel endroit que la Maison de la forêt pour accueillir cet événement ?

 L’écologie intégrale se base sur quatre relations fondamentales : le rapport à soi, aux autres, aux créatures non humaines et à Dieu. Citant le paragraphe 14, l’intervenant a réaffirmé que « nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. ». Saint François d’Assise, saint patron et visionnaire de l’écologie, rappelait dans le cantique des créatures que « notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts ».

Olivier BENA

Le reliquaire de st Pierre Fourier entouré de vingt lumignons symbolisant les communes de la paroisse

Après 9 ans passés dans la paroisse du Bon-Père Fourier des Vosges, l’abbé Didier Jacques a pris le chemin du nord du diocèse à Audun-le-Roman pour sa nouvelle mission. Pour le remplacer comme curé in solidum dans le secteur pastoral du Lunévillois, c’est l’abbé Edouard Manyanga qui a repris sa charge pastorale. Il est également nommé curé de la paroisse saint François du Blâmontois. Venu du Pays-Haut, il va devoir découvrir un territoire totalement inconnu où Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Nancy-Toul, l’envoie pour un mandat de 6 ans.

Plus d’une centaine de paroissiens habituels ou d’un jour ont accueilli son arrivée au cours d’une messe d’installation célébrée en l’église saint Pierre-Fourier. Présidée par l’abbé Serge Gerardy, nouveau vicaire général du diocèse, l’eucharistie avait été soigneusement préparée par l’équipe d’animation pastorale et les correspondants paroisse du village. L’édifice avait revêtu ses plus beaux atours pour l’occasion.

Le lieu et la date n’ont pas été choisis au hasard. En effet, l’église est la seule de la paroisse à être sous le patronage de saint Pierre Fourier. De même, l’optique cultuelle/culturelle de l’EAP est symbolisé par les journées du Patrimoine.

Pour l’occasion, une bougie à l’effigie du logo de la paroisse a été mise en vente au prix de 2 €. Un verre de l’amitié a été servi à la salle des fêtes, mise à disposition gratuitement par la municipalité, afin de susciter la rencontre et le partage entre les participants.

Olivier BENA

Le reliquaire de st Pierre Fourier entouré de vingt lumignons symbolisant les communes de la paroisse

Aujourd’hui tenu par seulement trois bénévoles, dont une octogénaire et un nonagénaire, le musée est en danger. L’association « Mémoires du textile de Val-et-Châtillon », présidée par M. Fournier, s’inquiète de la pérennité du lieu et appelle à une mobilisation urgente avant son 30e anniversaire, qui sera célébré en 2025. La commune et plusieurs institutions locales, dont la CCVP et l’Union nationale des associations du tourisme du Grand Est, réfléchissent à des solutions pour sauver ce précieux patrimoine.

L’avenir du musée en discussion

Lors d’une récente réunion, à laquelle ont participé des représentants de la commune, de la communauté de communes (CCVP), du département de Meurthe-et-Moselle et de l’Union nationale des associations de tourisme du Grand Est, des pistes ont été évoquées pour assurer la pérennité du musée. Cette initiative fait suite à l’observation que le musée ne survit aujourd’hui que grâce aux efforts de ses trois bénévoles. À l’approche du 30^e  anniversaire de l’association « Mémoires du textile de Val-et-Châtillon » en 2025, il est crucial de trouver des solutions pour sauver et transmettre l’expérience de ces pionniers.

L’association cherche des moyens d’inviter le public à redécouvrir ce patrimoine, que ce soit par des animations, des expositions temporaires, ou en nouant des partenariats avec les écoles et les structures touristiques locales. Une collaboration plus étroite avec les acteurs du territoire pourrait aussi ouvrir de nouvelles perspectives pour revitaliser ce musée emblématique.

En 2025, le musée fêtera ses 30 ans d’existence, un moment clé pour réaffirmer son rôle dans la préservation du patrimoine textile et attirer un nouveau souffle de bénévoles et de visiteurs.

▶   Le musée, situé avenue Veillon, est ouvert de mai à octobre, les jeudis et dimanches de 13 h 30 à 17 h. Pour tout renseignement, contacter le 03 83 42 59 13 pendant les heures d’ouverture, ou le 03 83 42 51 07 en mairie en dehors des horaires.

Des pistes ont été évoquées pour assurer la pérennité du musée .

Alors que la rentrée des hôtels de vente aux enchères bat à nouveau son plein, c’est en Italie qu’a été adjugée récemment une œuvre de l’artiste-peintre Alfred Renaudin, dont on commémorera le 80^ème anniversaire de la disparition le 7 novembre prochain.

Dans un catalogue richement illustré figurait cette toile datant de 1896. Dans un 1^er temps, Bertolami Fine art à Rome avait localisé la vue en Provence !

Suite à un échange avec l’association « Les Amis d’Alfred Renaudin », le commissaire-priseur a modifié l’annonce en raison des maisons lorraines du premier plan, avec charrette, fermière et autres volailles … La localité peinte n’a cependant pas été identifiée pour l’instant même avec l’analyse du toit de l’église, qui peut-être a été ensuite détruit lors des guerres mondiales ? Dotée d’un cadre contemporain en bois doré, l’huile sur toile a été estimée entre 1 500 et 2 500 €. Le coup de marteau final a conclu la vente à 950 €.

Quelle commune a représenté Alfred Renaudin dans cette toile ?