Val-et-Châtillon

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9 février 1873 : il y a 150 ans naissait le père Charles Umbricht

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Publié le jeudi 09 février 2023

Alors que 2023 voit célébrer le 150ème anniversaire de grandes figures telles que ste Thérèse de Lisieux ou le poète Charles Péguy, une autre personnalité plus locale aurait fêté ce même anniversaire : le père Charles Umbricht.

La famille Umbricht est originaire d’Obernai, petite ville fervente et patriote, située à quelques kilomètres de Strasbourg. Elle est dominée par un monastère fondé au VIIème siècle par Odile, sainte patronne de l’Alsace.

En 1857, Célestin Umbricht épouse Marie Anne Ohresser. De cette union naîtront huit enfants. De par son métier de gendarme à cheval, la famille vivra successivement dans différents endroits. En 1872, il quitta le service après 25 ans passés sous l’uniforme. Non content de l’administration allemande qui se mettait en place, faisant suite à l’annexion de l’Alsace-Lorraine, la famille traversa la frontière pour s’établir à Amenoncourt. Le 9 février 1873 naquit Célestin, Ernest, Charles Umbricht. Son prénom usuel sera Charles. Il est baptisé le 17 février 1873 dans l’église du village. Les Umbricht s’installent comme aubergistes à Cirey-sur-Vezouze avant de prendre racines définitivement à Val-et-Châtillon en 1882.

Le jeune Charles fréquenta la petite école du village et reçut du curé quelques notions de latin. A l’âge de 13 ans, il entra au petit séminaire de Pont-à-Mousson puis au grand séminaire de Nancy. Issue d’une famille très chrétienne, il manifesta de bonne heure l’intention de devenir missionnaire.

Il reçut la tonsure en 1893 et les ordres mineurs en 1894. Il accéda au diaconat en 1897 et à la prêtrise le 8 août de la même année. Il célébra sa toute première messe en l’église de Val-et- Châtillon. Dès les débuts de son sacerdoce, en raison de sa mauvaise santé, il fit plusieurs séjours salvateurs au monastère du Mont Sainte Odile, où il éprouvait la joie de se retrouver près de la terre de ses aïeux. Après avoir été vicaire en paroisse, professeur à St Pierre Fourier à Lunéville, lorsque la Grande Guerre éclata, le 27 août 1914, à Paris, le Père Umbricht fut un des tout premiers à s’engager comme aumônier volontaire. A la gare du Nord, une femme inconnue en deuil aborda l’abbé Umbricht, qui partait pour le front, et lui offrit un crucifix. Avant de disparaître, elle lui demanda de le donner à baiser aux pauvres enfants qu’il aura l’occasion d’assister et qui mourront, comme le sien, loin de leurs mères. Personne n’imaginait alors combien de malheureux allaient porter leurs lèvres sur ce Christ. C’est à Laon dans l’Aisne qu’il rejoignit la 20ème division, originaire de Bretagne. Ses dix citations lui vaudront d’être le prêtre le plus décoré de la Grande Guerre. Son charisme lui valut toute sa vie d’être très respecté de tous, notamment des anciens du régiment qu’il servit.

 

Une conférence et une exposition passeront par l’église en 2023.


Activités jeunesse

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Publié le mardi 07 février 2023


Seniors en vacances

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Publié le mardi 07 février 2023

 

 



Une scène rurale à Preutin vendue 5 400 € aux enchères

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Publié le lundi 06 février 2023

Fin janvier, lors d’une vente aux enchères à Nancy menée par Me Pierre Perrin, chez Nabécor, figurait une toile d’A. Renaudin parmi les nombreux lots proposés au catalogue.

L’œuvre de format classique (65 X 54 cm) représente une scène de la vie rurale si chère à l’artiste-peintre. Signée et datée 1935 en bas à droite, le tableau est localisé dans le village de Preutin, aujourd’hui rattaché à Higny, près de Briey. A quelques kilomètres se trouve Mercy-le-Haut, fief familial du Président Albert Lebrun, où Renaudin a réalisé une série de toiles à la même époque.

La composition de l’huile sur toile laisse apparaître une rue du village et un homme affairé au lavoir près duquel se tiennent son cheval et sa charrette. Le premier plan et la partie haute sont largement envahis par un arbre et d’autres éléments de végétation. Le fond de la toile offre une vue sur des maisons typiques de la campagne.

Il est toutefois intéressant de noter que l’année suivante, en 1936, Renaudin a envoyé au Salon des Artistes Français de Paris, une œuvre quasi similaire mais en format exposition intitulée « Matinée d’été à Preutin », actuellement en collection privée. Une carte postale a même été éditée pour l’occasion. La toile vendue aux enchères était-elle une ébauche pour réaliser ce grand format ?

 

Olivier BENA

 

Estimée entre 3 000 et 4 000 €, l’œuvre a été adjugée 5 400 €.


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