Une toile « du 15 août » de Renaudin vendue aux enchères
Publié le lundi 06 mars 2023
Début mars, une vente aux enchères « Arts et décoration » s’est déroulée à l’hôtel des ventes de Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor. L’événement est assez rare pour être souligné car parmi les 300 lots figurait une petite toile d’Alfred Renaudin faisant partie de la liste des toiles dites « du 15 août ». Très prisé des collectionneurs, le petit format de 24 X 16 cm, daté 15 août 1914, représente le pont du moulin de Maixe, près d’Einville-au-Jard. L’édifice surplombant la rivière du Sânon sont largement encadrés de végétation notamment un grand arbre traversant l’œuvre.
Chaque année, le 15 août, Renaudin offrait un petit paysage peint sur panneau à Mme Albert Malgras, qui l’avait aidé à ses débuts. Il choisissait parmi ses grands formats présentés à Paris, notamment au Salon des Artistes Français, ayant reçu un accueil favorable ou bien une récompense, pour les reproduire en petit format de même type et les offrir à Mme Malgras ou à ses amis.
Olivier BENA
L’huile sur panneau estimée a été adjugée à 1 500 €
Une conférence sur les controverses du marché de l’art sous l’Occupation
Publié le jeudi 23 février 2023
Jean-Pierre Haluk, ancien professeur et directeur de recherches à l’ENSAIA, membre de l’Académie Lorraine des Sciences de Nancy, donnera une conférence le samedi 11 mars à 15h à la salle des fêtes de Val-et-Châtillon pour l’association « Les Amis d’Alfred Renaudin ». Gratuite et ouverte à tous, elle lèvera le voile sur le pillage des œuvres d’art par les Nazis et leur difficile restitution.
Après l’exposition au Mémorial de la Shoah à Paris « Le marché de l’art sous l’Occupation nazie » avant la pandémie, il en ressort que beaucoup de citoyens français n’ont pas joué un rôle très clair en ces années d’horreur (dénonciations, complicités, trafics en tout genre, …). Les acteurs du marché de l’art ont été peu inquiétés à la Libération. Il a fallu atteindre près de 50 ans pour que des chercheurs se plongent dans les archives et en exhument des actes ignobles.
Le sujet demeure encore trouble aujourd’hui à l’instar des clichés des archives du Ministère des Affaires Etrangères dévoilés dans leur intégralité par l’historienne de l’art, Emmanuelle Pollack. Cette dernière a publié un ouvrage en 2019 intitulé « Le marché de l’art sous l’Occupation, 1940-1944 », base de la conférence qui sera présenté.
Sous l’Occupation allemande, le marché de l’art a été très florissant. Les marchandises affluent, certaines issues des spoliations de familles juives. Une semaine seulement après l’entrée dans Paris, les œuvres leur appartenant sont saisies.
Vichy oblige les galeristes juifs à céder leurs tableaux aux « administrateurs provisoires », tandis que les autorités occupantes en confisquent une partie. Dès lors, l’Hôtel des ventes Drouot, qui a interdit « de manière absolue » son entrée aux Juifs ne désemplit pas ; les ventes atteignant même des prix records !
Les Nazis opèrent un pillage de masse des œuvres d’art publiques ou privées en Europe. Cette razzia est sans équivalence dans l’Histoire : 5 millions de pièces dont des chefs-d’œuvre de Vermeer, Van Gogh, Rubens, Rodin …
Destinés notamment au musée personnel que l’ex-peintre raté qu’est Hitler veut bâtir à Linz, ces trésors inestimables sont retrouvés cachés dans des mines ou accrochés aux murs des dignitaires du 3ème Reich. La plupart d’entre eux ont pu être restitués mais pas tous … L’actualité offre parfois des histoires dignes de chasses au trésor !
Olivier BENA
Vente aux enchères dirigée par Maître Ader. Paris, galerie Charpentier, juin 1944.
Bientôt un mât de mesures à Val-et-Châtillon
Publié le lundi 20 février 2023
Pour poursuivre les réflexions autour du projet d’éoliennes, nous avons décidé de démarrer les études de terrain cette année 2023 pour vérifier la compatibilité du projet avec notre territoire.
La première étape sera de confirmer qu’il y a suffisamment de vent pour que des éoliennes soient efficaces. Un mât de mesure du vent sera installé dans la forêt d’ici quelques semaines, au lieu-dit La Salle de Danse, un point haut de la zone d’étude. Il enregistrera les vitesses et les directions du vent sur une durée d’un an minimum.
Il sera équipé de capteurs à ultra-sons fixés à différentes hauteurs pour enregistrer l’activité des chauves-souris de mi-mars à novembre. C’est une partie importante de l’étude de la faune locale.
À noter
Le mât sera installé par Autan Environnement, entreprise française dont les cordistes sont à Dijon. Haut de 100 m, il ne nécessite aucune fondation : posé sur le sol, il est tenu par des haubans, eux-mêmes ancrés dans le sol par des plaques métalliques enterrées à 1 m. L’entreprise Barassi BTP, établie à Cirey, sera missionnée pour réaliser les ancrages.
Durée des études
D’autres études seront lancées cette année afin de vérifier que le projet d’éoliennes soit en adéquation avec notre environnement et s’intègre bien dans notre paysage. L’ensemble de ces études va durer un an et demi. Vous trouverez plus de détails sur les étapes à venir et sur le déroulement de ces études sur les pages 2 et 3 de la lettre d’information que nous vous avons distribuée en juin (et que vous pourrez retrouver en mairie).
Réduction du nombre d’éoliennes envisagées
Courant 2022, nous avons à plusieurs reprises échangé au sujet du projet éolien avec les services de l’armée, de l’ONF, et de la préfecture de Nancy.
Les échanges avec l’armée ont conduit à une réduction de la zone d’études, car la partie EST de notre forêt communale est survolée par une trajectoire de navigation des hélicoptères de Phalsbourg.
Le nombre d’éoliennes envisagées à ce jour n’est plus de 3 à 7 éoliennes mais de 3 à 4 éoliennes.
Nous restons bien entendu à votre disposition pour échanger sur ce projet. N’hésitez pas non plus à contacter Antoine Desforges
(06 08 63 35 02), chef de projet chez OPALE, qui nous accompagne sur le suivi du projet.
M. Culmet, Mme Gérard et M. Besnard, maire et adjoints de Val-et-Châtillon,
au nom de l’ensemble du conseil municipal
Pétanque du Renard : deux concours prévus en 2023
Publié le lundi 20 février 2023
Le président Jean-Pierre Dupré, le secrétaire Frédéric Marchal et le trésorier Armel Becuwe ont tenu leur première assemblée générale, en présence du maire, d’un adjoint, des membres du club et de bénévoles. Plusieurs actions ont été menées en 2022 comme la rénovation de terrain de boules communal, la création d’un escalier d’accès et la pose de bancs. Un concours de pétanque a été organisé ; il a accueilli 17 équipes. Deux repas ont eu lieu à la Maison de la forêt et des crêpes ont été faites lors de la fête communale du 15 août. En 2023, deux concours de pétanque et un concours de belote seront organisés.
Le président encourage toutes les personnes qui désireraient rejoindre l’association à venir les dimanches d’avril à septembre, après-midi lors des entraînements ou à le contacter.
Le prix de l’adhésion annuelle est fixé à 25 €.
Jean-Pierre Dupré, Frédéric Marchal et Armel Becuwe ont tenu leur première assemblée générale.