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Décès de monsieur Ali Mekhalfi
Publié le mardi 12 novembre 2024
Nous avons appris le décès d’Ali Mekhalfi, survenu le 7 novembre à Lunéville, à l’âge de 88 ans.
Né le 23 janvier 1936 à Guelma, en Algérie, il a été, la majeure partie de sa carrière, chef opérateur dans la sidérurgie. Il a uni sa destinée à Micheline Mébille le 24 mai 1963 à Knutange. De leur mariage sont nés quatre enfants, puis six petits-enfants et cinq arrière-petits-enfants.
Monsieur Ali Mekhalfi résidait rue de Morval à Val-et-Châtillon. Il était passionné par la lecture, le jardinage et le bricolage.
Nos condoléances.
L’atelier citrouille de Croc Blanc rassemble enfants et aînés
Publié le mardi 12 novembre 2024
Pour la troisième année, Croc Blanc a proposé un atelier citrouille pour les enfants de la commune ou en résidence de vacances dans leur famille.
L’atelier suscite toujours beaucoup d’entrain chez les enfants qui, pour l’occasion, font preuve de beaucoup d’imagination. Il était encadré par Croc Blanc, assisté de Théo et Ismaël, deux collégiens venus au secours des plus jeunes dans leur projet de décoration, sans oublier les parents volontaires pour accompagner les apprentis sculpteurs de citrouilles.
La rencontre s’est déroulée avec, cette année, quelques résidents de l’Ehpad de Cirey-sur-Vezouze, venus participer en compagnie des seize enfants présents. La fin d’après-midi s’est clôturée autour d’un goûter agrémenté d’une distribution de friandises.
Le projet initialement programmé avec l’aide la commune connaît un bel essor depuis 2022, toutefois, il a été un peu compromis par la météo compliquée de cet été et le manque de citrouilles et potirons. C’était sans compter sur les ressources de Michel, un des bénévoles de l’association, qui a su faire jouer ses relations auprès d’autres jardiniers et sauver l’atelier 2024.
Seize enfants et quelques résidents de l’Ehpad de Cirey-sur-Vezouze étaient présents.
Cérémonie commémorative de l’armistice du 11 novembre 1918 et du 80ème anniversaire de la libération
Publié le lundi 11 novembre 2024
Nous vous invitons à participer aux cérémonies commémoratives de l’armistice du 11 novembre 1918 et du 80ème anniversaire de la libération de Val-et-Châtillon qui eut lieu le 19 novembre 1944. :
Lundi 11 novembre 2024 à 10h45 au monument aux morts, square Klopstein.
A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur offert par la municipalité, sera servi à la salle des fêtes.
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À l’occasion de la cérémonie du 11 novembre prochain, nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous le message de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Monsieur Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants.
C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».
Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui.
Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance.
Le devoir de gratitude, c’est tout simplement se souvenir du sacrifice de ces jeunes hommes, habités des promesses de la vie, qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure. Les épreuves qu’ils ont traversées sont inimaginables.
Pour nous en imprégner, laissons la parole à un témoin, le général de Castelnau. Leur vie, c’était « marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride (…). Gravir la pente du terrain sous le lourd fardeau du sac, charger baïonnette au canon dans le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et le mugissement des obus. Combattre le jour, combattre la nuit, veiller toujours ; mourir obscurément dans le sillon d’un labour ».
Le devoir de lucidité, c’est de ne pas oublier que 21 ans après que les canons se fussent tus, il a fallu reprendre les armes en 1939. La conjonction de la lâcheté et de l’aveuglement ont transformé la « der des der » en « armistice de vingt ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch. À l’heure où la tragédie de la guerre a fait son grand retour en Europe, à l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix.
Le devoir d’espérance, c’est de ne jamais douter des ressources de la France pour venir à bout des défis qui se présentent à elle. La guerre change de visage, mais de génération en génération, les soldats de France demeurent animés de la même volonté de défendre l’honneur et la patrie.
En cette année du 80ème anniversaire de la Libération, souvenons-nous des soldats du commando Kieffer qui ont foulé les plages de Normandie le 6 juin 1944 ; souvenons-nous des soldats de la 1ère armée de Lattre qui ont débarqué en Provence ; de ceux de la 2ème division blindée du général Leclerc qui depuis le désert, à Kouffra, sont remontés jusqu’à Strasbourg pour la libérer et accomplir leur serment ; souvenons-nous des héros de la résistance intérieure, mais aussi du calvaire des incorporés de force d’Alsace-Moselle, souvenons-nous du courage des parachutistes de Dien Bien Phu, de celui des soldats qui se battent en opération extérieure et notamment ceux du Liban qui y défendent la paix depuis 1978 : comment ne pas voir que ces combattants ressemblent comme des frères aux Poilus de 1914 ?
Au fil de notre histoire, les soldats morts pour la France, ceux tombés pour le service de la Nation, ou pour le service de la République nous disent les pérennités françaises. Toujours, nos armées sont là pour accomplir la mission.
C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants.
Vive la République !
Et vive la France !
Art - Il y a 80 ans s’éteignait Alfred Renaudin
Publié le jeudi 07 novembre 2024
A. Renaudin repose auprès de son épouse et de ses 4 filles.
Dans la nuit du 9 au 10 mai 1940, une des premières bombes tombées sur Nancy échoue sur l’arrière de la villa Ambiel, rue Pasteur, où se situe également l’atelier du maître. La famille Renaudin quitte la Lorraine pour rejoindre Fontannes en Haute-Loire, où ils avaient été si bien accueillis à la fin de la Grande Guerre.
Le 23 mai 1940, son gendre, Jean Biet, lieutenant du 43ème régiment d’infanterie coloniale, meurt pour la France à Sedan à 31 ans. La famille avait été également endeuillée avant leur départ précipité par le décès de Mme Zeller le 2 février 1940. Renaudin trouve consolation dans son art et dans l’affection des siens qui l’entourent notamment grâce à la venue au monde de son petit-fils, Jean-François.
Son atelier auvergnat est une modeste grange attenante à la ferme où il habite. Le feu qui a marqué sa vie vient le frapper une ultime fois lorsque le 3 novembre 1942, en fin de soirée, le foin et la paille s’embrasent laissant réduit à néant son univers et cet endroit de création. Tout le labeur produit sur place est détruit de même que toutes les toiles précieuses sauvées lors du bombardement nancéen. C’est le travail de plusieurs années et le meilleur de toute une vie qui partent en fumée ! Très affecté de ces pertes inestimables et irréparables, il accepte l’épreuve comme celles déjà traversées auparavant avec un courage extraordinaire. La seule chose qui selon lui permet de combler ce vide, c’est de travailler davantage. Il reprend de plus belle et continue ses longues et nombreuses séances de peinture en plein air.
Tout s’arrête brusquement lorsque le 7 novembre 1944, à 11h30, alors qu’il s’apprête à terminer une toile aux bords de l’Allier. Il est subitement terrassé par un malaise et s’éteint sans même pouvoir prononcer un seul dernier mot. Il est inhumé provisoirement dans le petit cimetière du village avant que sa dépouille ne puisse être transférée, mi-août 1946, dans le caveau familial Zeller, situé dans le cimetière du bas de Val-et-Châtillon. Son désir, qui était de mourir sans subir la déchéance physique ou morale, a été ainsi réalisé. Il est à présumer que la providence pour laquelle il avait foi lui a offert dans le paradis des peintres une place de grand choix.
Aujourd’hui, 80 ans après sa disparition, l’association « Les Amis d’Alfred Renaudin » perpétue sa mémoire et son œuvre pour une plus juste reconnaissance de son talent au Panthéon des grands artistes. Chaque année, la tombe familiale est entretenue par une membre bénévole et fleurie au moment de la Toussaint, proche de sa date anniversaire de décès.
Olivier BENA
Irène Antoine a 100 ans
Publié le mercredi 06 novembre 2024
Madame Irène Antoine entourée de l’équipe soignante, de Thierry Culmet, maire de Val-et-Châtillon et du docteur André.
Il y a 100 ans à Bertrichamps, naissait Irène, dernière d’une fratrie de 3 enfants et seule fille. C’est à la M3H santé de Cirey-sur-Vezouze, lundi 4 novembre, accompagnée de nombreux résidents, de l’équipe médicale et soignante et du maire de Val-et-Châtillon, Thierry Culmet qu’Irène Antoine a été honorée pour cette journée particulière.
Mariée en 1945 au Val, elle réside avec son mari et ses enfants (Michel, Jean, André et Jacques, tous deux décédés en bas âge) aux cités Nitra, tout en travaillant chez Bechmann, comme tisserands.
Arrivée en 2015 à la M3H santé, elle retrouve son amie d’enfance et noue de nouvelles amitiés. A son arrivée, elle est très active ; elle participe à toutes les animations. La fatigue l’oblige à préférer les activités passives de bien-être et de stimulation multisensorielle.