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Alerte sécheresse pour le département de Meurthe-et-Moselle

Publié le vendredi 10 août 2018

Auteur : Préfecture

Message de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle :

Alerte sécheresse pour la « Moselle aval Orne Nied et Seille », la « Moselle amont et Meurthe » et la « Meuse aval et Chiers »
 

Le comité départemental sécheresse, composé de représentants des services de l’État (DREAL, ARS, agence française pour la biodiversité, SDIS, DDT, forces de l’ordre), de Météo France et de la Métropole du Grand Nancy s’est réuni pour la deuxième fois ce jeudi 9 août en préfecture de Meurthe-et-Moselle afin de réaliser un point de situation de la ressource en eau dans le département.

L’absence de précipitations notables ces dernières semaines, conjuguée à des températures élevées a entraîné une baisse générale des débits de tous les cours d’eau dans le département. Les services de l’État ont procédé cette semaine à des analyses de suivi sur toutes les stations.

En raison de l’aggravation constatée du niveau des cours d’eau, Eric FREYSSELINARD, préfet de Meurthe-et-Moselle, a placé en alerte le département par arrêtés préfectoraux. Sur trois niveaux de restrictions liées à la sécheresse, nous venons de passer au niveau 1. Cette décision implique des restrictions particulières sur les usages de l’eau, que ce soit pour les particuliers, les collectivités, les exploitants agricoles, les industriels, etc.

Ainsi les particuliers et les collectivités sont soumis, à compter de jeudi 9 août 2018 aux mesures suivantes :

- tout prélèvement dans un cours à des fins non autorisées est interdit,

- l’arrosage des jardins, des pelouses, des massifs floraux, des potagers, des espaces verts et des espaces sportifs est interdit de 11h à 18h;

- le lavage des véhicules à domicile est interdit, il est obligatoire d’aller en station professionnelle,

- le remplissage des piscines privées est interdit,

- le lavage des voiries et des trottoirs est limité au strict nécessaire.

Les maires sont chargés de veiller au respect de ces règles. Les contrevenants aux dispositions de l’arrêté préfectoral s’exposent à une peine d’amende allant jusqu’à 1 500€ voire 3 000€ en cas de récidive, mais la préfecture compte sur le civisme de nos concitoyens pour respecter ces mesures.


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