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Un ancien bâtiment communal : le presbytère

Publié le mardi 24 mars 2020

Auteur : Olivier BENA

Etymologiquement issu du latin presbyterium ou du grec presbuteros, ce mot désigne l’habitation du curé ou du desservant de la paroisse. Jusqu’au début du 18ème siècle, la paroisse du Val était desservie par le curé de Saint-Sauveur. En 1703, à la vue d’avoir un prêtre résident, il fut décidé de la construction d’un presbytère.

En 1733, le chanoine régulier Jean-François Evrard se voit confier en plus de sa charge à Val la paroisse de Petitmont. Il s’y installera d’ailleurs après que les habitants de ce village aient terminé la construction de leur église et du presbytère.

Un siècle plus tard, le 2 février 1808, dans la première transcription d’un registre des délibérations du conseil municipal, le projet de la construction d’un presbytère refait surface.

En 1839, en raison d’une forte croissance de la population, la partie communale de la maison presbytérale est allouée en salle de classe afin d’y accueillir les nombreux élèves.

Le 10 juillet 1872, à la suite d’une violente tempête, la cheminée du presbytère s’effondre.

En 1885, deux salles du presbytère sont aménagées pour le catéchisme.

En 1899, suite à l’achat par la commune d’un corbillard, ce dernier est conservé dans la remise du presbytère de même que les tentures.

En 1907, une affaire éclata entre le maire, René Veillon, et le sous-préfet à propos de la location du presbytère. Ce dernier s’opposait au montant de la somme de 1 Franc par an sur un bail de 18 ans. C’est le préfet qui trancha deux mois plus tard le litige en ramenant la location à 140 francs par an sur un bail de 3 ans. Cela affecta douloureusement l’abbé Deviot, curé de la paroisse.

A partir de 1908, la société « Les Gas du Val » s’entraîna dans les locaux du presbytère.

En août 1921 débutèrent les travaux de reconstruction du presbytère, sévèrement bombardé au cours de la Première guerre mondiale. En mars 1922, la réfection est terminée et s’élève à un coût de 140 000 francs.

En 2001, au départ de l’abbé Robert Senger, dernier curé en titre de la paroisse, la commune prend la décision de vendre le bâtiment. Il est initialement prévu de le vendre pour l’euro symbolique afin que s’installe un médecin dans le village. Aucun médecin ne s’étant manifesté, le presbytère est donc vendu au prix du marché. En juillet 2003, la famille Courtois en fait l’acquisition et y réside encore actuellement.

Olivier BENA

D’après Val-et-Châtillon, son passé, ses gens de Roger CORNIBE et les archives communales


Vue de l’église et du presbytère au début du 20ème siècle.

Le presbytère bombardé

Au fond, le presbytère est en rénovation

Des religieux posant devant le presbytère rénové

Accueil de Mgr LALLIER, évêque de Nancy et de Toul, en 1951, devant le presbytère


 


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